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Auteur/autrice : alex

Le Mont-Aiguille

En l’an de mon cinquante sixième âge, je me souviens avec émotion de mon Dauphiné natal…

Je revois en pensées ses prairies hachées d’eaux vives et ses sapins en pagaille, dévalant des pics éclaboussés de lin blanc jusqu’aux conques des vallées. Je revois le clocher gris de ses bourgs, découpés devant le profil bleuté des massifs. Je revois également le sourire espiègle de ma jolie Margot, lorsque nous gardions ensemble les moutons de ma grand-mère Ufisie et nos galops au milieu des herbes folles, remplies du vacarme des criquets.

Je n’effacerais jamais ces pensées rafraîchissantes de mon livre de pensées, dussé-je vivre encore un siècle. Pas plus que je n’oublierais l’ascension du Mont Inaccessible, qui fit de moi une célébrité locale et me fit perdre, du même coup, mon habit d’innocence, tout brodé de rêves et de légendes.

J’étais fasciné, dans cet âge, par la silhouette énorme et jaillissante du Mont Inaccessible, qui surplombe depuis toujours mon Trièves natal ; il hantait mes nuits et charmait mes jours, tantôt riant, découpé sur le chapiteau indigo du firmament et tantôt fantomatique, étrave puissante de quelque navire antique sur laquelle s’éventraient les brumes grises et tourbillonnaires.

Mon imagination, déjà fertile et propre à gambader, était de surcroît nourrie par les récits fantastiques que me faisait ma grand-mère à la veillée. Elle racontait que l’obélisque vertigineux, qui jaillissait au-dessus de la tignasse des mélèzes, avait été la demeure des dieux et des déesses…

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1492 : A l’assaut du Mont Aiguille

Le Mont Aiguille, la plus célèbre montagne du Vercors sur laquelle Thomas sauve Ela dans le premier tome, est appelé Mont Inaccessible au moyen âge.  Cet énorme rocher en forme d’obélisque de 900 m de hauteur, comptait  autrefois parmi les « sept merveilles du Dauphiné ».

 Longtemps auréolé d’un halo de légendes, il fut gravi pour la première fois en 1492, l’année même de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, par le capitaine Antoine de Ville et dix hardis compagnons, pour satisfaire à une fantaisie du roi Charles VIII. Ils plantèrent trois croix au sommet et célébrèrent une messe, devenant ainsi les premiers alpinistes français et retirant du même coup à la cime un peu de son ancien prestige.

Le Mont Aiguille, d’après une gravure de 1525
Le Mont Aiguille,
d’après une gravure de 1525
Le Mont Aiguille, d’après une gravure de Victor Cassien de 1829
   Le Mont Aiguille,
d’après une gravure de Victor Cassien de 1829
 

Le Mont Rainier

Le Mont Rainier

Le mont Rainier, dont il est question dans le septième tome de la série Thomas Passe-Mondes, est un volcan actif, point culminant de la chaîne des Cascades, dans le Nord-Ouest des États-Unis.

La taille du mont Rainier (4392 mètres d’altitude) le rend très visible dans toute la région de Seattle (état de Washington), et même depuis les villes de Portland (état de l’Orégon) et de Victoria (au Canada). La base du volcan couvre une superficie d’environ 250 kilomètres carré. Il représente un danger permanent pour près de deux millions d’habitants vivant dans les environs.

Découvert lors d’un voyage d’exploration mené en 1792 par Georges Vancouver, l’imposant volcan reçoit à cette occasion le nom d’un ami de l’explorateur, le contre-amiral Peter Rainier. Les indiens l’appelaient pour leur part Tacobet ou Tahoma, signifiant « lieu où naissent les eaux » et « la montagne Dieu ».

VSETIN

prince cadet du royaume de Znin (époque de la Grande Dévastation)

UREN TANIS

roi des rois d’Ancyre (époque de la Grande Dévastation)

TURPAN

roi de Cyrène (époque de la Grande Dévastation)

TUC

contremaître (ou comite) des demi-hommes à bord de la Paix des Incréés (époque de la Grande Dévastation)

NODDON L’AVEUGLE

méta membre de la Guilde des Faiseurs d’Air Kinétique, servant sur la Paix des Incréés (époque de la Grande Dévastation)